Attention à la récup’ !

Publié le par Jean-Baptiste

Retour de stage difficile. Le pic de charge est passé comme une lettre à la poste. J’ai pu m’envoyer sans sourciller 32h en semaine 14. J’en étais surpris moi-même.
Avec un peu de recul, je mets ça sur le compte d’un cadre différent (nouvelles routes d’entraînement, nouveau bassin), d’une dynamique de groupe (nager avec un club de natation facilite grandement le lever à 6h45), de vacances, et d’envie de m’entraîner tout simplement.
 
La reprise du boulot, le retour sur Paris, les transports ont eu vite fait de m’épuiser. Bilan : mardi, mercredi et jeudi dernier, j’étais au 36ème dessous.
 
Alex et Tonio m’ont bien rassuré en m’affirmant que c’était classique au retour d’un stage. Soigner par « la récupération active », c'est-à-dire continuer à s’entraîner mais à faible intensité, en variant les exercices pour éviter toute lassitude.
 
Cet état s’appelle une « fatigue aigue ». Pas grave, réversible à court terme, réglée en 2-3 jours de repos.
 
Le danger ? C’est l’étape suivante avec la « fatigue persistante » et le surentraînement. C’est quoi ?
 
Le surentraînement en bref (La totalité de l’article sur : http://www.endurancetrainingconcept.com)
« Le triathlon est un sport qui nécessite une préparation souvent longue et intense. Le quidam est souvent surpris par le volume important d'entraînement des pratiquants du triple effort.
Ainsi certains athlètes effectuent trois séances d'entraînement par jour et peuvent souvent compter leurs jours de repos mensuels sur les doigts d'une main.

Jusque là rien de bien étonnant, cela reste réalisable même en "buvant de l'eau…".
Bien entendu un tel volume d'entraînement n'est assimilable que par un athlète ayant de grandes capacités physiques et ayant un long vécu sportif.
Mais la réelle différence entre ces athlètes et le commun des mortels se situe en réalité dans leur hygiène de vie. Pour pouvoir assimiler une telle somme de travail physique, ces derniers ne négligent rien pour optimiser au maximum leur récupération : massage, sieste, alimentation adaptée,….etc. Ce sont des pros, non pas par le salaire mais car leur vie quotidienne est dictée par leur pratique sportive.

Ils restent tout de même exposés au phénomène du surentraînement. Mais le plus exposé à ce phénomène de fatigue aiguë et chronique sera sans aucun doute l'athlète ayant une vie familiale et professionnelle intense, qui, tout en voulant réaliser un gros volume de travail, ne pourra pas récupérer en dehors des séances.
[...]
Et lorsque vos séances ne vous font plus progresser, que vous êtes fatigué, que vous êtes de mauvaise humeur avec un moral au plus bas, on parlera alors de surmenage».
La morale :
 
Faire très attention. Veiller à bien récupérer. Bien dormir. Bien manger. Etre à l’écoute de soi.
 
A méditer :
“Le corps ne devient pas plus fort et plus endurant pendant l’effort ; il devient plus fort et plus endurant en récupérant de l’effort précédent”.
 
dixit Peter Keen, entraîneur de Chris Boardman (cycliste professionnel)
 
 
Tout ça pour dire que c’était chaud la semaine dernière mais que j’ai bien récupéré. J’ai retrouvé la patate, assimilé mon stage. Et c’est parti pour les 5 dernières semaines.
 
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S
Et vivement Lanzarote!  pour les vacances et la plage pour moi :-)<br /> Bon courage et bon week end à Etampes!<br /> bisous<br /> Soph.<br />  
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M
salut J-b,bien content de voir que ton capital santé et moral est au beau fixe!<br /> nous avons aussi eu un beau retour de flamme,mais tout est rentré dans l\\\'ordre.<br /> bonne fin de prépa !<br />  <br /> marco et isa<br />  
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